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Rassemblement à Londres en soutien aux journalistes de Reuters emprisonnés en Birmanie

Publié le

27 Sep 2018

AFP / YE AUNG THULes journalistes de l’agence de presse Reuters Wa Lone (centre) et Kyaw Soe Oo ont été condamnés le 3 septembre à sept ans de prison

Des manifestants se sont rassemblés jeudi face à l’ambassade de Birmanie à Londres pour exprimer leur soutien aux journalistes de Reuters emprisonnés en Birmanie pour leur enquête sur un massacre de musulmans rohingyas par l’armée birmane.

L’ancien journaliste d’Al-Jazeera Mohamed Fahmy, emprisonné en Egypte en 2013 pour « diffusion de fausses informations » et accusé d’avoir soutenu les Frères musulmans, figurait parmi les participants à ce rassemblement.

Mohamed Fahmy, Canadien d’origine égyptienne, avait finalement été gracié en septembre 2015. « Je suis ici parce que les campagnes de plaidoyer fonctionnent », a-t-il dit à l’AFP.

« Ces deux journalistes sont en prison en ce moment et s’accrochent à tout espoir », a-t-il ajouté. « La seule façon de les sortir de prison est de faire pression, à un niveau international, sur les gouvernements qui ne respectent pas les droits de l’homme et la liberté de la presse ».

La manifestation était organisée à l’appel de l’Observatoire international des droits de l’Homme (IOHR) et du groupe militant pour la liberté d’expression English PEN, qui a remis une lettre à l’ambassade appelant la dirigeante birmane, Aung San Suu Kyi, à la clémence pour les deux journalistes.

« Elle ne nous écoute pas et ne défend pas les journalistes, ne défend pas la liberté d’expression », a déclaré Valerie Peay, directrice de l’IOHR, lors de la manifestation.

Accusés d' »atteinte au secret d’État », les deux reporters Reuters, Wa Lone, âgé de 32 ans et Kyaw Soe Oo, 28 ans, ont été condamnés le 3 septembre à sept ans de prison. Les deux journalistes, emprisonnés depuis décembre 2017, enquêtaient sur la répression des Rohingyas par l’armée birmane.

Aung San Suu Kyi a justifié leur emprisonnement, estimant qu’ils n’étaient pas détenus en raison de leur métier, mais parce qu’ils avaient « enfreint » la loi

Source : AFP

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