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mardi, octobre 8, 2024
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Liban et Israël entre trêve et normalisation

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Le Liban se trouve aujourd’hui au milieu de violentes tensions internes de deux courants :  Le premier soutenu par l’écrasante majorité des Libanais et qui demande que le pays soit complètement neutre,  et un autre courant  dirigé par les ennemis de la paix et qui veut le garder comme un champ de bataille ouvert au niveau  régional et international .

En appelant à la neutralité, les partisans ont toujours répété que le Liban était fondamentalement un pays neutre à l’origine , et  dans sa charte nationale le jour de la déclaration de son indépendance de la France en 1943 , on a approuvé cette neutralité  du Liban qui était un pays  un pays en dehors des axes et alliances arabes, régionaux et internationaux, et lorsque l’État d’Israël a été créé en 1948, le Liban a pris ses  distances avec le  gros  conflit qui a fait rage au Moyen-Orient et c’est ainsi qu’ a eu lieu sur l’île grecque de Rhodes,  par l’intermédiaire des Nations Unies, l’Accord d’armistice du Liban avec la partie israélienne en 1949.

Malgré la tentative d’éloigner le Liban des champs de conflit … des tentatives continues pour l’entraîner dans la politique des axes

De nombreuses tentatives ont été faites pour entraîner le Liban dans la politique des axes , afin de violer cette trêve, et d’en faire un champ de bataille ouvert, comme c’est le cas pour les pays voisins d’Israël, mais les Libanais n’étaient pas d’accord  et la plupart d’entre eux visaient à maintenir la situation telle qu’elle est, tandis que quelques-uns se sont levés pour soutenir le conflit armé palestinien au départ  des régions libanaises , les Arabes  sont alors intervenus à ce moment- là pour empêcher une guerre civile, et  le président égyptien Gamal Abdel Nasser fût le plus important chef arabe  à jouer un rôle  dans la résolution du problème à travers  l’Accord du Caire, qui affirmait que le Liban n’est pas un État de confrontation, mais plutôt un État qui soutient les Arabes culturellement, médiatiquement, artistiquement et intellectuellement.
Officiellement, Le Liban  ne s’est engagé dans aucune guerre, et lorsque la guerre de 1973 a éclaté, son soutien à la Syrie et à l’Égypte s’est limité au seuls côtés humanitaire et médical uniquement  et il a respecté  l’accord d’armistice, mais de nombreuses puissances régionales ont interféré dans ses affaires  les années suivantes, par le biais de l’Organisation de libération de la Palestine et d’autres, et l’ont transformé en champ de bataille depuis Les années soixante du siècle dernier et jusqu’à aujourd’hui .Le Liban a alors  souffert des guerres d’autrui sur ses terres et  les Libanais ont payé cher de leur vie et leurs biens.

La chute du Liban dans les mains du pouvoir iranien menace sa persistance en tant qu’État

La tragédie libanaise se poursuit aujourd’hui après que les ennemis de la paix et leur axe se sont substitués aux puissances précédentes en dominant le Liban et en le plaçant en première ligne sur le front d’une guerre avancée dans la Méditerranée afin de servir les projets des méchants. Et malgré le refus des Libanais, leur pays est presque aujourd’hui le seul front ouvert des vestiges de ce qu’on appelait le conflit arabo- Israélien, qui s’est terminé par des accords de paix.
La soumission du Liban aux pressions extérieures non arabes, et sa chute sous le pouvoir des méchants ennemis de la paix, lui a énormément coûté tout au long des dernières années et décennies, mais aujourd’hui, il fait face au pire résultat de cette main mise, le pays s’est ainsi effondré économiquement et financièrement, et il  est tombé dans un isolement international et arabe complet. Son sort est en jeu et  pour la première fois de son histoire, le pays des Cèdres  est effectivement  menacé de disparaître.

La trêve est la seule issue pour que le Liban retrouve sa neutralité historique

Le Liban se trouve aujourd’hui sur un carrefour dangereux. Soit il se débarrasse de ses restrictions et retourne à son étreinte arabe et sa position dans la communauté internationale, de ce fait il pourra  renaître et la prospérité sera de retour et il redeviendra  le joyau de l’Est tel qu’il était, soit il reste sous l’emprise de l’axe iranien, isolé et rejeté de tout le monde, et donc cliniquement mort.
Dans la situation actuelle et à la lumière de l’équilibre actuel des pouvoirs, le Liban ne peut pas rejoindre la voie de la normalisation et de la paix dans la région, mais il peut certainement chercher à parvenir à un cessez-le-feu permanent avec Israël, à condition que les frontières et autres problèmes soient réglés par les négociations, comme cela s’est déjà produit il y a quelques mois à la ville  Naqoura à propos des négociations  sur la délimitation des frontières  plus particulièrement  les frontières maritimes dont le succès constitue une occasion en or pour le Liban  afin de profiter de ses richesses dont il a désespérément besoin en ce moment.
Mais si un cessez-le feu n’est pas obtenu, alors l’accord de trêve reconnu internationalement restera toujours en place, et il devrait y revenir pour le mettre en œuvre, et de ce fait un soutien de partout doit être mobilisé pour cela. Le Liban ne se limite pas au choix entre la normalisation ou la guerre, car la trêve est la voie de sortie et la solution, et c’est le prélude nécessaire Pour que le Liban retrouve sa neutralité historique.

Biographie de  Dr.Mohamad Ali El-Husseini, secrétaire général du Conseil islamo-arabe au Liban, écrivain libanais, conférencier et penseur islamique, un politicien influent sur le monde arabe et islamique, il est respecté et apprécié par tous les milieux politiques et intellectuels.
Dr. El-Husseini s’intéresse particulièrement aux questions intellectuelles et politiques et y donne des conférences, possède des études, des recherches, des articles et des analyses intellectuelles et politiques.
Dr. ElHusseini a plus de 70 livres sur des sujets intellectuels et politiques, imprimés et traduits en anglais et en français.

Il a participé à plusieurs conférences, événements et réunions intellectuelles, politiques et sociales dans les pays arabes et européens.

Son Eminence cherche à établir le fondement général de ses opinions et de ses positions conformément à une vision fondée sur une compréhension approfondie des différentes sectes et religions, Il appelle au dialogue et à la recherche de points de rapprochement non seulement entre les communautés et les religions, mais également avec l’humanité afin de diffuser la culture de la paix et le règne de la tolérance, le pluralisme, l’acceptation de l’autre et la coopération humaine.

#Dr_Mohamad_Ali_ElHusseini a obtenu son doctorat dans le cadre de ses activités et de ses efforts en faveur de la modération, de la tolérance, de la paix, de l’unité, du dialogue, de l’acceptation de l’autre et de l’ouverture à l’activisme humain dans les pays islamiques et européens.

Sayed de la modération Un documentaire sur la biographie du Dr. Mohamed Ali El Husseini, décrivant ses efforts pour montrer la vérité

 

Docteur Mohamed Ali El Husseini

Secrétaire général du #Conseil_arabe_islamique_au_Liban

 

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