Plus de 20 personnes ont été tuées dans la seule petite ville centrale d’Uman, lorsque leur immeuble s’est effondré après avoir été touché, selon les médias internationaux.
Attaques « inexcusables »
« Il est tout simplement inexcusable que dans des endroits comme Ouman, loin de la ligne de front, des civils aient été tué en dormant chez eux. Cela doit cesser », a déclaré M. Hollingworth écrit sur Twitter.
Catherine Russell, Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a également pris la parole pour dénoncer l’effusion de sang.
« Au moins trois enfants auraient été tués dans une attaque contre Ouman, en Ukraine, aujourd’hui, dont deux enfants de 10 ans et un tout-petit. Un enfant de trois ans aurait été tué à Dnipro. La guerre est le pire ennemi des enfants. La violence doit cesser », a-t-elle tweeté.
Pas une cible
A New York, le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric indiqué que des attaques meurtrières ont également été signalées dans la ville de Donetsk, capitale de la région orientale du même nom, et actuellement sous contrôle russe.
Les autorités ont déclaré que plusieurs civils avaient été tués et blessés lorsqu’un bus et un hôpital du centre-ville avaient été touchés.
« C’est un rappel important que les civils et les infrastructures civiles sont protégés par le droit international humanitaire et ils ne doivent jamais être ciblésoù que se trouvent ces installations », a déclaré M. Dujarric.
Livraison de fournitures essentielles
En raison de l’intensification des combats et de la violence, les besoins humanitaires s’aggravent en Ukraine, et l’ONU et ses partenaires tentent de fournir autant d’assistance que possible.
« Depuis janvier, nous organisons près de 40 convois humanitaires dans des zones aussi proches que quelques centaines de mètres des lignes de front », a-t-il déclaré.
Vendredi, les humanitaires ont livré six camions de fournitures essentielles aux 3 000 personnes restant dans les communautés autour de Lyman, dans la région de Donetsk, qui comprenaient des fournitures médicales et suffisamment de nourriture pour trois mois.
Plus tôt cette semaine, ils ont atteint la ville d’Orikhiv, située à seulement 10 kilomètres de la ligne de front dans la région de Zaporizhzhia, et ont livré des kits d’eau, d’hygiène et d’abris à quelque 1 600 civils, pour la plupart des personnes âgées.
M. Dujarric a déclaré aux journalistes que ces habitants se sont réfugiés dans des sous-sols pour se protéger des bombardements et n’ont pas accès aux marchés, à l’électricité, à l’eau courante et au gaz, ce qui rend la vie plus difficile.