Nouvelles opportunités d’exportation et avantages commerciaux :
L’ALE UE-Nouvelle-Zélande ouvre de nouveaux horizons aux entreprises de toutes tailles. Il élimine tous les droits de douane sur les exportations de l’UE vers la Nouvelle-Zélande, élargissant l’accès au marché et le potentiel commercial. L’accord se concentre spécifiquement sur des secteurs clés tels que les services financiers, les télécommunications, le transport maritime et les services de livraison, permettant aux entreprises de l’UE d’exploiter le marché des services néo-zélandais. Les deux parties ont assuré un traitement non discriminatoire aux investisseurs, améliorant les perspectives d’investissement et favorisant un environnement commercial propice.
L’accord améliore également l’accès aux marchés publics néo-zélandais pour les entreprises de l’UE, facilitant le commerce des biens, des services, des travaux et des concessions de travaux. Il rationalise les flux de données, établit des règles prévisibles et transparentes pour le commerce numérique et garantit un environnement en ligne sécurisé pour les consommateurs. En empêchant les exigences injustifiées de localisation des données et en maintenant des normes élevées de protection des données personnelles, l’accord promeut le commerce numérique et la vie privée.
Stimuler le commerce agricole et alimentaire :
Le secteur agricole et alimentaire devrait bénéficier de manière significative de l’ALE UE-Nouvelle-Zélande. Les agriculteurs de l’UE obtiennent un accès immédiat au marché néo-zélandais, car les droits de douane sur les principales exportations telles que la viande de porc, le vin, le chocolat, les sucreries et les biscuits sont supprimés dès le premier jour. En outre, l’accord garantit la protection de près de 2 000 vins et spiritueux de l’UE.
En outre, il garantit la protection de 163 produits traditionnels de l’UE connus sous le nom d’indications géographiques, y compris des produits emblématiques comme les fromages Asiago et Feta, le massepain Lübecker et le jambon Istarski pršut. Cependant, les secteurs agricoles sensibles tels que les produits laitiers, la viande bovine, la viande ovine, l’éthanol et le maïs doux ont été traités par des dispositions qui limitent la libéralisation des échanges. Les contingents tarifaires permettront des importations limitées en provenance de Nouvelle-Zélande à des tarifs nuls ou réduits, préservant les intérêts des producteurs de l’UE.
L’UE et la Nouvelle-Zélande prennent des engagements sans précédent en matière de durabilité :
L’ALE UE-Nouvelle-Zélande établit de nouvelles normes pour les engagements en matière de durabilité dans les accords commerciaux. Il intègre l’approche globale de l’UE en matière de commerce et de développement durable, en mettant l’accent sur une croissance économique verte et juste. L’accord intègre des engagements ambitieux en matière de commerce et de développement durable, couvrant un large éventail de questions.
Il comprend un chapitre consacré aux systèmes alimentaires durables, soulignant l’importance des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. De plus, l’accord comporte une disposition sur le commerce et l’égalité des sexes, visant à promouvoir une croissance inclusive. Il aborde notamment la question des subventions aux combustibles fossiles liées au commerce, démontrant un engagement envers la responsabilité environnementale. L’ALE facilite également la libéralisation des biens et services environnementaux, en promouvant les technologies et solutions vertes.
Prochaines étapes et perspectives d’avenir :
L’ALE UE-Nouvelle-Zélande attend maintenant l’approbation du Parlement européen. Une fois que le Parlement a approuvé l’accord, le Conseil peut adopter la décision relative à la conclusion. À l’issue du processus de ratification dans l’UE et en Nouvelle-Zélande, l’accord entrera en vigueur, ouvrant une nouvelle ère de coopération économique et de prospérité.
Cet accord souligne l’engagement de l’UE en faveur d’une approche commerciale ouverte et renforce son engagement dans la région indo-pacifique. La présidente Ursula von der Leyen a exprimé son optimisme concernant l’ALE, soulignant l’importance de la Nouvelle-Zélande en tant que partenaire clé dans la région indo-pacifique. Elle a souligné les opportunités majeures que l’accord offre aux entreprises, aux agriculteurs et aux consommateurs des deux côtés, en promouvant une croissance équitable et durable tout en renforçant la sécurité économique de l’Europe.
Conclusion:
L’accord de libre-échange entre l’UE et la Nouvelle-Zélande représente une étape décisive dans les relations commerciales internationales. En forgeant des liens économiques plus profonds, cet ALE ouvre la voie à une augmentation des échanges, des investissements et de la collaboration. L’accent mis sur la durabilité et le respect des engagements mondiaux illustre davantage l’engagement de l’UE en faveur de pratiques commerciales responsables.
Au fur et à mesure que l’accord progresse vers la ratification, il témoigne du pouvoir des partenariats internationaux dans la promotion de la croissance économique et de la durabilité. L’UE et la Nouvelle-Zélande ont donné un exemple fort, démontrant que le commerce peut être une force de changement positif tout en promouvant une prospérité partagée et un avenir plus vert.