Dans un déclaration publié par son porte-parole mercredi, un Secrétaire général António Guterres a dit qu’il était «consterné» par la détérioration de la situation dans le nord du Darfouroù la capitale régionale, El Fasher, est soumise à une attaque intense et soutenue.
L’assaut vient seulement deux semaines après Assauts mortels sur les camps de déplacement Zamzam et Abu Shouk à proximitéoù des centaines de civils, y compris des travailleurs humanitaires, auraient été tués.
Déplacement de masse
Plus de 400 000 personnes ont fui Zamzam Camp Seul, la majorité cherche maintenant la sécurité à Tawila, à l’ouest d’El Fasher.
Il existe également des rapports croissants de harcèlement, d’intimidation et de détention arbitraire des personnes déplacées aux points de contrôle, ajoutant à la urgence humanitaire désastreuse.
«Avec le conflit maintenant dans sa troisième année et déstabiliser de plus en plus la région plus large, Le secrétaire général réitère son appel à la facilitation de l’accès humanitaire sûr et sans entrave à tous les domaines de besoin par toutes les itinéraires nécessaires», A déclaré le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.
Il a également appelé à la protection des civils, conformément aux obligations claires des parties en guerre en vertu du droit humanitaire international.
Mouvements des réfugiés du Soudan.
La responsabilité est primordiale
« Les auteurs de violations graves doivent être tenues responsables», A souligné M. Dujarric.
Le Guerre civile entre les militaires rivaux – Les Forces armées soudanaises nationales (SAF) et les Forces paramilitaires Rapid Support (RSF) et les milices alliées – ont remporté des dizaines de milliers de vies et conduit plus de 12,7 millions de personnes de leur domicile, dont près de quatre millions en tant que réfugiés dans les pays voisins.
La violence et l’insécurité ont également déclenché une crise de la faim catastrophique, avec plus de la moitié de la population souffrant d’insécurité alimentaire aiguë et des conditions de famine confirmées dans diverses régions, laissant des millions à risque de famine.
Répondation d’urgence en cours à Tawila
Malgré l’escalade de la violence et la diminution des fonds, les agences humanitaires poursuivent leurs efforts pour fournir une aide à la sauvetage.
Le bureau de coordination des subsols de l’ONU, Ochaa rapporté mercredi qu’un convoi inter-agences dirigé par le coordinateur humanitaire adjoint de l’ONU Antoine Gérard a traversé le Darfour depuis le Chad plus tôt cette semaine via la frontière d’Adré, en route vers Tawila.
Le convoi transporte des fournitures critiques, notamment la nutrition et les articles médicaux, les kits de dignité et d’autres biens essentiels.
L’assistance alimentaire et nutritionnelle pour environ 220 000 personnes a déjà atteint Tawila, avec le programme alimentaire mondial des Nations Unies (WFP) confirmant que les distributions ont commencé cette semaine et sont déjà complétées à 20%.
Des convois supplémentaires sont en mouvement, dont un devraient quitter Chad mercredi avec 19 camions de fournitures de nutrition.
L’aide atteint la capitale Khartoum
Le PAM a commencé les premières distributions alimentaires au centre de la capitale Khartoum depuis que le conflit a éclaté il y a deux ans.
Les livraisons de 70 tonnes métriques de nourriture dans le quartier de Burri devraient commencer jeudi, tentant d’atteindre près de 8 000 personnes.
Les distributions d’aide ont également commencé à Alazhari, l’un des domaines à haut risque de famine, où 20 000 personnes reçoivent de l’aide.
Malgré ces efforts, le PAM a averti que la saison des pluies imminentes et les lacunes de financement graves pourraient saper les progrès récents.
L’agence, qui aide environ quatre millions de personnes par mois, vise à étendre la couverture à sept millions – mais cela ne représente toujours qu’une fraction de ceux qui en ont besoin.