L’escalade se produit alors que la guerre se met entre les forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide paramilitaires (RSF), qui semblent cibler les aéroports dans les zones de contrôle de l’autre.
«Très préoccupé par les frappes de drones en cours sur le Port Soudan», le coordinateur des secours d’urgence des Nations Unies Tom Fletcher tweeté mercredi.
«Le droit international humanitaire doit être respecté. Des soins constants doivent être prises pour épargner des civils et des infrastructures civiles.»
La volonté de souffrance aggrave
Les dernières grèves de Port Soudan ont eu lieu tôt mardi matin, ciblant l’aéroport international et d’autres infrastructures, y compris une installation de stockage de carburant et un transformateur de puissance.
Le résident et coordinateur humanitaire des Nations Unies au Soudan, Clementine Nkweta-Salami, publié Une déclaration ce jour-làen disant que les attaques «approfondiront les souffrances et les besoins humanitaires, ainsi que pour exacerber l’accès déjà sévère et les défis logistiques auxquels les acteurs humanitaires sont confrontés dans la livraison d’une aide urgente nécessaire au reste du pays.»
Elle a souligné que l’aéroport est une «bouée de sauvetage pour les opérations humanitaires» car il s’agit du principal point d’entrée pour le personnel d’aide, les fournitures médicales et d’autres reliefs vitaux.
« De plus, La disponibilité du carburant au Port Soudan est essentielle à la répartition des fournitures humanitaires dans les zones du Soudan dans un besoin urgent d’assistance», A-t-elle ajouté.
Elle a souligné que les dommages aux infrastructures critiques pourraient également perturber les chaînes d’approvisionnement et augmenter le prix des biens de base, aggravant ainsi ce qui est déjà la plus grande crise humanitaire au monde.
Déplacement et suspension d’aide
Les attaques de drones ont également affecté les États de Kassala et du River Nile, selon le bureau des affaires humanitaires des Nations Unies Ocha.
Plus tôt cette semaine, des frappes près de l’aéroport de Kassala ont déplacé environ 2 900 personnes et ont conduit à la suspension temporaire ou à la relocalisation de certaines activités d’aide.
Pendant ce temps, l’État du River Nile est toujours confronté à une panne de courant après une frappe de drone sur la station de transformateur à Atbara le 25 avril. La panne contribue à la culture des pénuries de carburant et de pain et de longues lignes dans les stations-service et les boulangeries.
Cesser des hostilités maintenant
Mme Nkweta-Salami a noté que depuis janvier, les attaques contre les infrastructures du Soudan, telles que les centrales électriques, les sous-stations d’eau et les raffineries de pétrole, ont provoqué des pannes d’électricité généralisées et perturbé l’accès aux services essentiels, y compris l’eau potable, les soins de santé et les fournitures alimentaires.
Ce sont de graves violations du droit international humanitaire et «refléter un échec cohérent à se conformer aux principes de distinction, de proportionnalité et de précaution», A-t-elle dit.
«Chaque mesure doit être prise pour épargner les civils et les objets civils», a-t-elle déclaré. « Encore une fois, j’appelle toutes les personnes impliquées dans ce conflit pour cesser les hostilités. »